Le Premier ministre sortant et son gouvernement démissionnaire continueront toutefois d’expédier les affaires courantes, précise la même source.
Les ministres du gouvernement Attal avaient pris part dans la matinée à leur dernier Conseil des ministres aux allures d’adieux.
Cette démission permet notamment à certains ministres élus députés lors des législatives du 7 juillet de prendre leur fonction au sein de l’Assemblée nationale et de participer, jeudi, à l’élection de son président, puis vendredi et samedi à l’attribution des top jobs au sein du Palais Bourbon.
Elle intervient à un moment crucial de la vie politique française où il faut trouver un compromis autour d’un nouveau candidat au poste de Premier ministre.
« Afin que cette période s’achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d’actions au service des Françaises et des Français », note le palais présidentiel.
Le bloc de gauche, vainqueur des législatives mais sans avoir de majorité à la chambre basse, est le seul qui s’est prêté à l’exercice de proposer des noms pour Matignon qui n’ont toutefois pas fait consensus en son sein.
Le camp présidentiel, tente quant à lui, de réunir les forces républicaines, notamment du côté de la droite et auprès d’une partie de la gauche autour d’une coalition qui fonctionnerait selon “un pacte législatif”, mais sans résultats concrets jusqu’à présent.