Ce rapport, rédigé en juillet, en synthétise cinq autres, parus à la même époque, sur les répercussions transfrontalières des politiques économiques des Etats-Unis, de la zone euro, de la Chine, du Japon et du Royaume-Uni.
Le FMI rappelle au passage que son "conseil" est "d’avancer sur le chemin d’un rééquilibrage budgétaire crédible dans les pays développés, plutôt que de le reporter face à une croissance molle". Il y va de "l’intérêt du monde", selon l’institution. Ce message, qui date d’avant la publication fin juillet de chiffres de croissance très inquiétants aux Etats-Unis, a cependant été nuancé par la directrice générale du FMI Christine Lagarde le 16 août. "Il est indéniablement nécessaire de rétablir la viabilité des finances publiques au moyen de plans d’assainissement crédibles. En même temps, nous savons qu’un coup de frein trop brutal ne ferait que nuire à la reprise et aggraver la situation de l’emploi", avait-elle écrit.