"Plusieurs années successives de politiques macroéconomiques saines et de réformes politiques ont permis au Maroc de faire face à la crise internationale de 2008 et de satisfaire les exigences sociales manifestées dans le cadre du Printemps arabe", souligne le FMI dans une note d’information au public (NIP).
Dans cet environnement difficile, le Maroc a présenté de "bons résultats" économiques tout en améliorant ses indicateurs sociaux, se félicitent encore les administrateurs du FMI dans cette note publiée suite à la conclusion des consultations annuelles avec le Maroc conduite par le Conseil d’administration du Fonds conformément à l’article IV de ses statuts.
Malgré une reprise lente dans la zone euro, principal partenaire commercial du Royaume, la croissance globale du PIB devrait atteindre 4,5 à 5 %, soit l’un des taux les plus élevés de la région, chose qui dénote de la "forte croissance" du secteur non agricole, tourisme compris, ainsi que le rebond de la production agricole, relève le FMI.