Le décret migratoire de Trump face aux juges

A moins de 24 heures de son entrée en vigueur prévue, le nouveau décret anti-immigration du président américain Donald Trump joue gros mercredi face aux juges, des Etats démocrates et des ONG exigeant sa suspension.

Trois audiences cruciales sont prévues dans des tribunaux fédéraux situés aux extrémités géographiques d’un pays très divisé sur la question de l’accueil des migrants.

La première se tiendra à 09H30 (13H30 GMT) dans l’Etat du Maryland, dans l’est des Etats-Unis. La deuxième se déroulera à 09H30 (19H30 GMT) devant un magistrat de Hawaï et la troisième à 14H00 (21H00 GMT) à Seattle, sur la côte ouest.

Le président républicain affirme avoir remanié son décret de façon à parer toute contestation légale, après avoir vu son premier texte bloqué le 3 février.

James Robart, le juge de Seattle auteur de cette décision, entendra à nouveau les parties mercredi.

M. Trump estime impératif de fermer temporairement les frontières américaines aux réfugiés du monde entier et de suspendre l’octroi de visas durant 90 jours pour les ressortissants d’Iran, de Libye, de Syrie, de Somalie, du Soudan et du Yémen.

Cette mesure, qui concerne six pays et non plus sept et qui exempte les détenteurs de visas et de "cartes vertes", est atténuée par rapport au premier décret adopté le 27 janvier.

Celui-ci avait brusquement semé le chaos dans les aéroports et suscité des réactions outrées à l’étranger.

afp

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