Le CS préoccupé par les répercussions de la crise Syrienne sur le Liban

Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé, mercredi, leurs préoccupations au sujet des répercussions de la crise syrienne sur le Liban, qui connait une importante affluence de réfugiés fuyant les combats.

"Le Conseil est gravement préoccupé par l’afflux dramatique de réfugiés fuyant la violence en Syrie, qui sont maintenant au nombre de 587.000 Syriens auxquels s’ajoutent 65.500 Palestiniens", précise une déclaration au nom des Quinze.

Les membres du Conseil ont souligné, à cet égard, l’importance de "fournir une assistance d’une ampleur sans précédent, à la fois pour répondre aux besoins des réfugiés et des communautés d’accueil et pour aider les autorités libanaises confrontées à d’extraordinaires problèmes financiers et structurels du fait de l’afflux de ces réfugiés".

Le Conseil, ajoute le texte de la déclaration, engage la communauté internationale à "fournir le plus rapidement possible l’assistance requise" et invite les Etats ayant fait des promesses de dons à honorer leurs engagements.

Au volet sécuritaire, les membres de l’organe exécutif de l’ONU ont exprimé leur "profonde préoccupation" devant toutes les violations de la souveraineté du Liban, en appelant toutes les parties à "respecter pleinement la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières".

Face à l’impact de plus en plus évident de la crise syrienne sur la stabilité et la sécurité du Liban, les Quinze se sont dits préoccupés par la multiplication des tirs effectués depuis la Syrie vers le Liban, et par les incursions, les enlèvements et le trafic d’armes au niveau de la frontière syro-libanaise.

Se disant inquiets de l’implication des parties libanaises dans les combats en Syrie, les membres du CS ont invité toutes les parties à réaffirmer leur adhésion à la "politique de dissociation", et à se garder de toute participation dans la crise syrienne.

Le texte adopté à l’issue de consultations à huis clos serait le résultat d’un "compromis" entre les Etats membres de l’ONU qui étaient partagés sur le rôle du Hezbollah libanais dans l’escalade du conflit Syrien, a indiqué l’ambassadeur de la France à l’ONU, Gérard Araud, à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité sur le Liban.

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