Le crash d’un avion malaisien en Ukraine au centre d’un entretien Obama-Poutine

Le président américain Barack Obama s’est entretenu, jeudi par téléphone, avec son homologue russe Vladimir Poutine, du crash de l’avion de Malaysia Airlines dans l’est de l’Ukraine, a annoncé la Maison Blanche.

"L’appel téléphonique avait eu lieu à la demande de Moscou", a précisé le porte-parole de la présidence américaine Josh Earnest, sans donner plus de précisions sur la teneur de cet appel.

Parti d’Amsterdam pour Kuala Lumpur, l’avion malaisien s’est écrasé près de la ville de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk (Est de l’Ukraine), selon l’administration régionale de Donetsk.

De son côte, le Kremlin a indiqué dans un communiqué que M. Poutine a informé le président des Etats-Unis d’un rapport des contrôleurs aériens qui est arrivé juste avant leur conversation téléphonique et qui indique qu’un avion malaisien s’est écrasé en Ukraine".

Les deux chefs d’Etat ont également abordé les nouvelles sanctions américaines imposées contre Moscou en raison de sa "responsabilité" dans la crise ukrainienne. D’après la Maison Blanche, les discussions ont évoqué "les preuves" que la Russie fournit des armes lourdes aux séparatistes en Ukraine.

Les Etats-Unis ont étoffé mercredi leurs sanctions économiques contre la Russie, en visant notamment le géant des hydrocarbures Rosneft, la banque de Gazprom, Gazprombank et la banque publique russe VEB, qui compte le Premier ministre russe Dmitri Medvedev parmi ses dirigeants.

Le président Poutine avait réagi en affirmant que ces sanctions conduiraient "les relations russo-américaines dans une impasse (et) leur causeraient de graves dommages". Il a également déclaré que les sociétés américaines notamment dans le domaine énergétique seraient parmi les premières victimes de ces nouvelles sanctions.

Dans ce contexte, des compagnies et entreprises américaines, qui sont économiquement et financièrement liées à leurs homologues russes, se sont dites déçues par les nouvelles sanctions, en estimant que l’administration US a entrepris cette démarche d’une manière "unilatérale".

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