Six soldats ont été tués et un colonel a été porté manquant le 30 septembre lors d’un mouvement de protestation au camp militaire de Kati, situé à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale, Bamako.
"Je confirme qu’il y a une convocation faite au général Amadou Haya Sanogo pour expliquer des faits liés à la mutinerie du 30 septembre", a déclaré Alassane Diarra, porte-parole du ministère de la Justice.
En renversant en mars 2012 le président Amadou ToumaniTouré, Amadou Sanogo, à l’époque capitaine, a précipité le Mali dans la crise, les islamistes armés exploitant la situation pour accumuler les conquêtes dans le nord du pays jusqu’à l’intervention de l’armée française en janvier dernier.