Le chef des milices du Polisario, Brahim Ghali, enfin convoqué par la justice espagnole
Après avoir admis secrètement le chef des milices séparatistes du Polisario dans un hôpital de San Pedro à Logroño, alors qu’il est poursuivi en Espagne pour crimes, viols et tortures, les autorités judiciaires ibériques ont enfin décidé ace au tollé international de le convoquer le 5 mai devant la justice.
L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien a suscité de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde.
Le pays ibérique est accusé d’aider un criminel de guerre à s’extirper de la justice et de cautionner ses actes.
Le Maroc avait convoqué le 24 avril l’ambassadeur espagnol à Rabat pour exprimer son « exaspération » et exigé du gouvernement espagnol une « réponse convaincante » .
Cette affaire « constitue un test de fiabilité de nos relations et de leur sincérité, et de savoir si elles ne sont qu’un simple slogan », a averti le ministre marocain des Affaires étrangères dans un entretien avec l’agence EFE, rappelant que le Maroc a toujours soutenu l’Espagne face au séparatisme des indépendantistes catalans.
Plusieurs victimes des atrocités commises par Brahim Ghali, ont manifesté, samedi devant l’hôpital San Pedro de Logroño, qui accueille ce criminel notoire, et ont demandé au gouvernement espagnol de se conformer au mandat d’arrêt émis par le juge José de la Mata de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.
Venus de plusieurs villes voisines, ces victimes ont souligné que ce criminel doit répondre de ses actes devant la justice pour les graves accusations qui pèsent sur lui.
Brandissant des pancartes dénonçant l’entrée illégale du chef des milices du Polisario en Espagne sous une fausse identité ont exigé la réactivation de la poursuite judiciaire contre ce mercenaire,
Dans un communiqué lu à cette occasion, les victimes des actes criminels du Polisario ont réclamé l’arrestation immédiate de Brahim Ghali et l’extradition de ses complices dans les plus brefs délais.
Ils ont également appelé, au nom de toutes les victimes des actes criminels commis par les séparatistes, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez à assumer sa responsabilité et à rendre justice aux victimes espagnoles du Polisario, au lieu d’accueillir un criminel en violation du droit national et international.