Le CDH de l’ONU entame un débat en urgence sur la Syrie

Le Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU a entamé, mercredi à Genève, un débat en urgence sur la Syrie à la demande des Etats unis, de la Turquie et du Qatar.

Le conseil devra se prononcer au cours de ce débat sur un projet de résolution condamnant les autorités de Damas ainsi que l’intervention de combattants étrangers dans la ville syrienne d’Al-Qusseir (ouest) en soutien aux troupes du régime de Bachar al-Assad.

D’après le projet, le CDH dont les résolutions n’ont pas de caractère contraignant exprime sa profonde préoccupation à ce sujet, en estimant que cette intervention "représente une sérieuse menace pour la stabilité régionale".

Il fait notamment allusion à l’entrée sur scène d’éléments du mouvement Hezbollah pour combattre aux cô tés de l’armée régulière.

Le conseil invite les autorités syriennes à assumer leurs responsabilités en matière de protection des populations et les exhorte à mettre immédiatement un terme à toutes les attaques contre les civils à Al-Qusseir.

Il condamne les violations systématiques et flagrantes des droits de l’Homme par les autorités et les milices liées au gouvernement de Bachar al-Assad, y compris l’utilisation de missiles balistiques et d’armes lourdes.

Lundi, un sévère réquisitoire a été dressé devant le CDH contre les parties au conflit en Syrie sur fond des atrocités commises, notamment contre des civils.

La Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Navi Pillay, s’est déclarée "extrêmement préoccupée" par le sort de centaines de civils qui auraient été tués ou blessés à Al-Qusseir. "Des milliers d’autres sont encore assiégés et sont systématiquement victimes de bombardements aveugles. Les violations des droits humains ont atteint des dimensions épouvantables", a-t-elle déploré.

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