Le calvaire des familles marocaines expulsées d’Algérie à nouveau exposé devant le CDH

L’Agence Internationale pour le Développement (AIDE) a exposé, à nouveau, mercredi, devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) le calvaire des familles marocaines expulsées d’Algérie en 1975, invitant cette instance à permettre à cette communauté marocaine d’être rétablie dans ses droits légitimes.

En 1975, le gouvernement algérien a procédé à l’expulsion arbitraire, et sans préavis, de 45.000 familles marocaines établies depuis des décennies, en toute légalité, sur le territoire algérien. Ces familles ont payé le prix du différend politique opposant l’Algérie au Maroc concernant le Sahara marocain, a rappelé le délégué de l’Agence, qui intervenait en plénière de la 17ème session du CDH.

Il a précisé que ces familles qui ont été reconduites aux frontières, laissant derrière elles leurs proches, ont aussi été dépossédées de leurs biens et ressources de subsistance, signalant que même les malades hospitalisés n’ont pas été épargnés par ce traitement inhumain.

L’intervenant a fait remarquer que les recommandations du Comité onusien pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, lors de l’examen du rapport de l’Algérie, les 27 et 28 avril 2010, demeurent en instance d’application par ce pays.

AIDE a rappelé que lesdites recommandations invitent l’Algérie à prendre les mesures nécessaires pour restituer les biens légitimes des travailleurs migrants expulsés ou de leur accorder une indemnisation adéquate et à prendre les mesures appropriées pour faciliter le regroupement de ces travailleurs marocains migrants avec leurs familles restées en Algérie.

Nous exhortons votre Honorable Conseil à intervenir pour que ces recommandations ne restent pas lettres mortes et permettre à cette communauté marocaine d’être rétablie dans ses droits légitimes, a souligné le représentant de l’Agence à l’adresse du Conseil, invitant les autorités algériennes à être à la hauteur de leurs engagements internationaux et à réparer le préjudice qu’elles ont commis.

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