Le festival, organisé par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris avec le soutien notamment de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du ministère français de la Culture, prévoit plusieurs projections en avant première, dont celles de "La Source des Femmes" de Radu Mihaileanu et "Sur la planche" de Leila Kilani, qui ont représenté cette année le Maroc au festival international du cinéma de Cannes (11-22 mai).
"La Source des Femmes", qui était même en lice pour la très convoitée Palme d’Or du festival, dans le cadre de la compétition officielle, a été retenu pour clôturer la programmation de La Quinzaine du cinéma francophone qui se veut "deux semaines de découvertes, de réflexions, de discussions et de passion, pour le dialogue entre les cultures et une meilleure compréhension des différences".
Cette coproduction franco-marocaine dont le tournage s’est déroulé au Maroc met en vedette Hafsia Herzi et Leila Bekhti, deux actrices montantes du cinéma français, dans le rô le de villageoises marocaines qui se révoltent pour ne plus subir la corvée d’eau que leur imposent les hommes.
"Sur la planche", projeté à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs visant à faire découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les oeuvres de cinéastes reconnus, relate l’histoire de quatre jeunes filles marocaines d’une vingtaine d’années, "l’histoire d’une fraternité entre une jeune bande qui travaille et traverse Tanger, de l’aube au crépuscule".
En plus de ce film, la cinéaste marocaine Leila Kilani présentera à Paris son film documentaire "Nos lieux interdits" qui accompagne trois ans durant quatre familles dans leur quête d’élucidation.
Par ailleurs, la programmation du festival comprend six films d’étudiants de l’école supérieure des arts visuels de Marrakech.
Il s’agit de "ça tourne à El Masalla" de Ludovic Randriamanantsoa, "Apnée" de Mahassine El Hachadi, "De l’autre côté" de Youssef Maman, "Education nationale" de Alaa Aljem, "L’étang" de El Mehdi Azzam et "L’or blanc" de Adama Sallé.