La Tunisie attend son « dialogue national » et une promesse de départ du gouvernement
Islamistes au pouvoir en Tunisie et opposants doivent lancer mercredi un mois de négociations pour enfin résoudre une profonde crise politique et le Premier ministre est censé à cette occasion annoncer son engagement à démissionner.
La police a déployé dès l’aube des renforts sur cet axe et bloqué en partie la circulation pour prévenir tout débordement.
Le Premier ministre, l’islamiste Ali Larayedh doit pour sa part présider un conseil des ministres extraordinaire et selon son service de presse s’exprimer vers 13H30 GMT (14H30 locale).
D’après le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, le chef du gouvernement s’engagera à démissionner pour permettre l’ouverture dans l’après-midi du "dialogue national" pour trouver une issue à la crise qui paralyse le pays depuis le 25 juillet et l’assassinat du député Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste.