« À titre d’action responsable et préventive, la Russie va mettre en œuvre une réduction volontaire de 500.000 bpj jusqu’à la fin de l’année 2023 par rapport à la production moyenne de février », a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur le portail officiel du gouvernement russe.
Le marché mondial du pétrole connaît actuellement une période de forte volatilité et d’imprévisibilité en raison de la crise bancaire actuelle aux États-Unis et en Europe, de l’incertitude économique mondiale et des décisions imprévisibles et à court terme en matière de politique énergétique, a constaté le responsable.
« Le caractère prévisible du marché mondial du pétrole est un élément clé de la sécurité énergétique », lit-on dans le communiqué.
En mars, la Russie a commencé à réduire volontairement sa production de pétrole de 500.000 bpj. Cette décision a été prolongée jusqu’à la fin du mois de juin en vue de freiner la réduction du prix du pétrole russe et garantir la stabilité de l’approvisionnement.
L’annonce de M. Novak coïncide avec la décision de certains pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de réduire volontairement leur production de pétrole de mai à fin 2023.
L’Arabie saoudite va réduire sa production de 500.000 barils par jour alors que les Émirats arabes unis réduiront leur production de 144.000 bpj.
En outre, l’Irak (-211.000 bpj), le Koweït (-128.000 bpj), le Kazakhstan (-78.000 bpj) et Oman (-40.000 bpj) ont annoncé une réduction de leur production à la veille de la réunion du comité de surveillance de l’Opep+ (les 13 membres de l’OPEP menés par l’Arabie saoudite et leurs 10 partenaires conduits par la Russie), prévue pour le 3 avril.
Ainsi, le volume total des réductions volontaires de la production de pétrole des pays de l’Opep+ à partir du mois de mai pourrait s’élever à environ 1,5 million de bpj.
En octobre dernier, les pays de l’Opep+ ont accepté de réduire leur production de deux millions de barils par jour à partir de novembre et ont prolongé l’accord jusqu’à la fin de l’année 2023. Les quotas prévus par l’accord de l’Opep+ en août 2022 servent de base au calcul des réductions de la production de pétrole.