L’article semble traduire la volonté de Moscou de rassurer l’Occident après les propos tenus lundi par le président Barack Obama, selon qui le recours aux armes chimiques, ou leur déploiement par Damas, équivaudrait à franchir une "ligne rouge".
Un "dialogue confidentiel" avec le gouvernement syrien a convaincu la Russie que Damas "n’a pas l’intention d’utiliser ces armes et est capable d’en garder le contrôle", écrit le journal.
Il est "tout à fait probable" que les Etats-Unis interviennent militairement s’ils jugent que les armes chimiques deviennent une menace trop importante, ajoute-t-il.
Le ministère russe des Affaires étrangères a refusé de commenter l’articile mais écrit dans un communiqué que "nos partenaires occidentaux n’ont toujours rien fait pour pousser l’opposition à engager le dialogue avec le gouvernement".
"Au lieu de ça, ils l’encouragent à poursuivre la lutte armée. Il est, à l’évidence, impossible de régler politiquement la crise (syrienne) en usant de telles méthodes".