La rencontre fait un focus sur plusieurs thèmes d’actualité africaine, tels que l’économie et l’industrie, les relations internationales, les politiques publiques, le développement durable, la santé, les finances, ainsi que la technique et l’innovation.
Intervenant à cette occasion, le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Khattat Yanja a affirmé que depuis sa récupération, cette région a connu un développement notoire décliné en d’importantes infrastructures de base, d’équipement socio-culturels, de modernisation urbanistique et de désenclavement à travers notamment le renforcement des liaisons aériennes, dans la perspective de l’ériger en un pôle attractif pour l’investissement national et étranger.
Cela, a-t-il ajouté, a permis à cette région d’enregistrer un des plus importants taux de croissance à l’échelle nationale.
Ce développement, a-t-il expliqué, est dû aux efforts consentis par les pouvoirs publics pour hisser cette région au rang qui lui échoit parmi les régions du Royaume, rappelant dans ce contexte le lancement par le roi Mohammed VI du nouveau modèle de développement des provinces du sud du Royaume.
Il a aussi indiqué que le conseil régional a adopté un ambitieux programme de développement régional d’un coût global de 13,87 milliards de dirhams tendant à la réalisation du développement durable intégré et équilibré en vue de renforcer le positionnement et la compétitivité de la région.
L’eurodéputé Gilles Pargneaux, président du groupe d’amitié Maroc-UE au Parlement européen, a pour sa part salué la mise à l’honneur lors de cette rencontre de la région de Dakhla-Oued Eddahab, mettant en relief l’’’impressionnant développement économique et social’’ que cette région a connue au cours de la dernière décennie.
M. Pargneaux a, d’autre part, indiqué que la réintégration par le Maroc de l’Union africaine (UA) »marque un renouveau de la coopération régionale africaine et est de nature à impulser une nouvelle dynamique à cette organisation régionale’’, mettant en exergue les retombées bénéfiques de cette réintégration pour la consolidation de la stabilité et de la sécurité dans le continent africain, particulièrement dans la région sahélo-saharienne en proie à de nombreux mouvements terroristes.
L’eurodéputé a également relevé le rôle de leader que peut jouer le Maroc dans le partenariat entre l’Europe et l’Afrique.