Dans un communiqué, l’organisation panarabe a souligné que "cette attaque est le prolongement de la politique israélienne raciste et systématique menée depuis 1948 contre les mosquées, les églises et les cimetières pour effacer la mémoire palestinienne".
La Ligue arabe a ajouté que l’attaque "s’inscrit dans l’escalade israélienne raciste et soutenue par les lois raciales émises par la Knesset israélienne contre les Arabes de 48 et qui ont conduit à la confiscation de plusieurs de leurs villages et de leurs foyers".
Elle a, dans ce sens, appelé les Nations unies, l’UNESCO, le Quartette international et toutes les institutions travaillant dans le domaine des droits humains à prendre une position ferme vis-à-vis de ces crimes répétés.
Les incendiaires avaient inscrit sur les murs des slogans vengeurs en hébreu. Ces actes visant des lieux de culte musulman et des édifices appartenant à des Arabes se sont multipliés ces dernières semaines. Le 9 septembre, des inconnus ont tagué "Mort aux Arabes" et des propos insultant le prophète Mahommed sur une autre mosquée ainsi que sur les murs de l’université de Birzeit près de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Des enquêtes ont été ouvertes et, dans certains cas, des suspects interpellés. Mais pour l’heure, aucune condamnation n’a été prononcée. Certains observateurs semblent penser qu’il s’agirait d’un mouvement organisé visant les Arabes israéliens et les Palestiniens.