Le président islamiste, issu des Frères musulmans, a été déposé mercredi par l’armée égyptienne, et des milliers de ses partisans ont manifesté dimanche au Caire devant la caserne o il serait détenu. (Voir )
Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme s’étaient alarmées du procès des onze opposants. Ils avaient été traduits en justice à la suite d’affrontements autour du siège cairote des Frères musulmans, au cours desquels 130 personnes avaient été blessées.
"Il n’y a jamais eu l’ombre d’une preuve contre Douma ou les autres", a affirmé Ali Soliman, avocat du blogueur. "Leur arrestation a eu lieu dans le cadre d’une tentative des Frères de réduire au silence leurs opposants. Heureusement, cette époque est désormais terminée."
Dans une affaire différente, Ahmed Houma a été condamné à six mois de prison pour insultes envers le chef de l’Etat, après avoir qualifié Mohamed Morsi d’assassin. Le blogueur a cependant été remis samedi en liberté.