Selon la décision prononcée par le juge de la Haute Cour Nicholas Ombija, si M. el-Béchir entrait au Kenya, le gouvernement aurait pour obligation de l’arrêter et de le livrer à la Cour pénale internationale (CPI) devant laquelle il devrait répondre d’accusations de génocide et de crimes contre l’humanité.
Le juge Ombija a chargé le procureur général du Kenya, Githu Muigai, et le ministre de la Sécurité intérieure, George Saitoti, de faire appliquer cette décision judiciaire et de remettre le président soudanais à la CPI s’il s’avisait de poser le pied sur le sol kenyan.
M. el-Béchir est sous le coup de deux mandats d’arrêt délivrés par la CPI pour des atrocités commises au Darfour, au Soudan. Le premier mandat a été émis en mars 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le second a été lancé en juillet 2010 pour génocide.