La Grande-Bretagne se prépare pour une potentielle attaque conjointe avec les USA contre l’Iran

La Grande-Bretagne a multiplié ces derniers temps les plans d’urgence, en prélude à une potentielle action militaire américaine contre l’Iran, sur fond de craintes relatives au programme nucléaire iranien, révèle jeudi The Guardian.

En prévision d’une attaque potentielle, les responsables militaires britanniques examinent les moyens de déployer au mieux les navires de la Marine royale et sous-marins équipés de missiles de croisière Tomahawk au cours des prochains mois, dans le cadre de ce qui serait une campagne aérienne et maritime, ajoute la publication britannique.

Les officiels de la Couronne britannique s’attendent également à ce que les Etats-Unis demandent la permission de lancer des attaques de Diego Garcia, territoire britannique de l’océan Indien, que les Américains avaient utilisé précédemment pour des conflits au Moyen-Orient.

Citant nombre de fonctionnaires gouvernementaux et du département de la Défense, The Guardian écrit que l’Iran est à nouveau au centre des préoccupations diplomatiques à la veille de la publication du rapport de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).

Le Président américain Barack Obama, ont affirmé les officiels britanniques, n’a aucunement envie de se lancer dans une "nouvelle aventure militaire" avant les prochaines élections présidentielles, mais les calculs pourraient changer au regard de l’anxiété croissante relative au programme nucléaire de Téhéran après la révolution libyenne et de la posture encore plus belliqueuse que l’Iran semble avoir prise.

D’après The Guardian, "le rapport de l’AIEA pourrait changer les règles du jeu" en apportant plus de preuves sur les expériences menées par le régime iranien.

Plus tôt cette année, l’AIEA a indiqué détenir des preuves que Téhéran avait effectué des travaux sur une technologie hautement sophistiquée de déclenchement nucléaire.

"Dans les 12 prochains mois, l’Iran pourrait avoir caché tout le matériel dont il a besoin pour poursuivre un programme clandestin d’armement. Ce qui fait qu’au-delà des 12 mois, nous ne pouvons pas être sûrs que nos missiles pourraient les atteindre", a déclaré une source du Whitehall.

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