La Grande Bretagne est fière de l’excellence de ses relations bilatérales avec le Maroc (Alistair Burt)
Après avoir passé en revue les volumes des échanges entre les deux pays, M. Burt a fait remarquer qu’"une économie bien développée et diversifiée telle que celle du Maroc offre une vaste gamme de possibilités pour les sociétés britanniques", relevant que les zones où le pays concentre ses efforts, conformément au plan Emergence (automobile, aéronautique, tourisme, etc.) offrent des opportunités de coopération particulièrement intéressantes.
Dans un autre entretien publié mardi par Le Matin du Sahara et du Maghreb, M. Burt a confié que la Grande Bretagne est intéressée par le développement des relations avec le Maroc, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables et dans le secteur financier, qui jouit également d’une attention particulière de la part de Londres.
"Je pense que les Britanniques peuvent apporter une valeur ajoutée aux grands projets initiés par le Maroc", a indiqué M. Burt, estimant que l’exemple du contrat signé avec la société britannique International Power concernant le parc éolien de Tarfaya est très significatif à cet égard.
Il a rappelé l’organisation à Londres par l’ambassade du Maroc en Grande Bretagne de deux "événements majeurs" dans le but, d’après lui, "était de mettre en avant les atouts et les avantages du Maroc qui pourraient attirer l’attention des entrepreneurs et de drainer ainsi les investissements britanniques", ajoutant que c’est en organisant ce genre de manifestations que l’on pourrait dynamiser nos relations économiques tout en affirmant que beaucoup de secteurs intéressent les investisseurs britanniques, comme les énergies propres, l’aviation civile et les services financiers.
"Notre rôle est de faciliter les contacts et d’expliquer le climat propice aux affaires qui règne au Maroc", a-t-il dit.
M. Burt vient d’effectuer une visite de travail au Maroc où il a notamment rencontré le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, et le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami.