Après les sénateurs, les députés ont adopté par 212 voix contre 31 la prolongation jusqu’au 26 mai de ce régime d’exception instauré après les attentats de Paris (130 morts, des centaines de blessés) du 13 novembre, qui facilite notamment les assignations à résidence et autorise les perquisitions à domicile de jour comme de nuit, sans implication de la justice.
Le Parlement français a prolongé mardi de trois mois, par un très large vote de l’Assemblée, l’état d’urgence que le gouvernement justifie par une menace terroriste "plus élevée que jamais".