Dans un communiqué, M. Moscovici dit soutenir le point de vue de M. Draghi selon lequel l’euro est irréversible et rappelle l’affirmation par les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, dans leur déclaration du 28-29 juin, de leur "ferme détermination à faire ce qui est nécessaire pour assurer la stabilité financière de la zone euro, notamment en ayant recours aux instruments existants du FESF/MES de manière souple et efficace".
Si un Etat membre devait faire une demande d’assistance financière dans ce cadre, le ministre français considère qu’elle "devra être traitée rapidement, en respectant les procédures appropriées".
Dans ce contexte, M. Moscovici se réjouit que le Conseil des gouverneurs ait décidé de définir dans les prochaines semaines des instruments d’intervention d’une ampleur suffisante pour garantir la stabilité monétaire de la zone euro, tout en rassurant les inquiétudes des investisseurs sur la séniorité des interventions de la BCE.
Il rappelle également l’engagement de la France à définir une feuille de route pour la zone euro, "fondée sur une ambition politique renouvelée pour l’union monétaire".
"Les autorités françaises travailleront à cette fin dans les prochaines semaines, avec leurs homologues et les institutions communautaires, dans le cadre du rapport que les quatre présidents préparent pour l’automne", souligne le communiqué.
