La démission de Kofi Annan montre « l’échec » de la Russie et de la Chine à agir au Conseil de sécurité (Maison Blanche)
"La démission d’Annan illustre l’échec de la Russie et de la Chine à soutenir des résolutions significatives au Conseil de sécurité contre (Bachar) Al-Assad, qui l’auraient rendu responsable" des massacres perpétrés en Syrie, a déclaré à la presse le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.
Le porte-parole a également estimé que le départ de Kofi Annan reflétait le refus du président syrien contesté à faire cesser les massacres en Syrie.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a annoncé jeudi la démission de M. Annan.
"C’est avec un grand regret que je dois annoncer la démission de l’envoyé spécial conjoint ONU-Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan. M. Annan m’a informé ainsi que le Secrétaire général de la Ligue Arabe, M. Nabil Al Arabi, qu’il n’a pas l’intention de renouveler son mandat arrivé à échéance le 31 août 2012", a déclaré Ban Ki-moon, dans un communiqué.
M. Annan, a-t-il ajouté, "mérite notre profonde admiration pour la façon désintéressée avec laquelle il a prêté ses compétences formidables et prestige à l’une des missions les plus difficiles et potentiellement ingrates".
