"A Genève, le 30 de Juin, je pensais que nous faisions des progrès lorsque tous les cinq membres permanents ont convenu de la nécessité d’une transition. Une transition signifiait qu’il allait y avoir un changement de gouvernement, la transition signifie que le président Assad aurait à quitter tôt ou tard", a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à Genève. "La Syrie peut encore être sauvée de la pire calamité – si la communauté internationale peut montrer le courage et le leadership nécessaires pour transiger sur leurs intérêts partiels pour le bien du peuple syrien – pour les hommes, de femmes et d’enfants qui ont déjà trop souffert" , a-t-il dit.
Le diplomate ghanéen n’a pas caché sa désillusion, affirmant avoir fait de son mieux mais la militarisation croissante sur le terrain et le manque évident d’unité au sein du Conseil de sécurité, ont fondamentalement changé les circonstances pour l’exercice effectif de mon rôle.
"Je n’ai pas reçu tous les soutiens que la cause méritait", a-t-il poursuivi. "Vous devez comprendre: comme médiateur, je ne peux pas vouloir la paix plus que les protagonistes, plus que le conseil de sécurité ou la communauté internationale. J’ai donc informé le secrétaire général de l’ONU et le secrétaire général de la Ligue arabe d’aujourd’hui que je n’ai pas l’intention de continuer ma mission lorsque mon mandat arrive à son échéance".
Il a soutenu par ailleurs qu’il allait continuer à travailler dans le cadre de sa mission, jusqu’à la fin de son mandat, qui arrive à échéance le 31 août.
