"Nous sommes prêts à travailler avec un gouvernement d’unité qui s’engagerait en faveur de la non-violence et d’un accord de paix, qu’il appartient au président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, de négocier et de conclure avec Israël", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Velero.
Lors d’un point de presse, M. Valero a indiqué que Paris a pris connaissance de la conclusion mercredi d’un accord entre le Fatah et le Hamas en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale qui serait composé de ministres techniques et serait notamment chargé de préparer des élections générales.
"Nous n’avons pas d’éléments précis sur le contenu de cet accord, dont nous comprenons par ailleurs qu’il doit encore être entériné dans les prochains jours par l’ensemble des formations palestiniennes", mais, dit-il, la France "encourage la réconciliation interpalestinienne et les initiatives prises par le président Mahmoud Abbas en ce sens".
"Cette réconciliation, qui répond à une demande légitime des Palestiniens, doit avoir pour objectif de faciliter la création d’un Etat de Palestine pacifique et démocratique et vivant en paix et en sécurité aux cô tés d’Israël", a-t-il souligné.
Le président palestinien a estimé jeudi que l’accord de réconciliation conclu la veille entre les mouvements palestiniens Hamas et Fatah pourrait favoriser les négociations de paix avec Israël.
Dès l’annonce de cet accord, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que le président Abbas devait "choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas".