"Ce n’est pas avec de telles déclarations que Bachar Al-Assad fera oublier que ses forces de sécurité continuent de massacrer son peuple et qu’il n’a pas encore commencé à appliquer le plan de Kofi Annan", le médiateur de l’ONU, a souligné lors d’un point-presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
"Les violences ont-elles cessé? Les prisonniers ont-ils été libérés? L’armée a-t-elle regagné ses casernes? Un processus politique s’est-il enclenché? Autant de réponses négatives à ces questions qui nous amènent à rester pleinement engagés dans le soutien au plan Annan, qui doit permettre une transition politique en Syrie", a-t-il précisé.
"Après 14 mois de crise, Bachar al-Assad devrait comprendre que c’est la répression sanglante menée par ses forces de sécurité qui menacent d’enfoncer la Syrie dans un chaos préjudiciable à la stabilité régionale", a conclu le porte-parole.
Dans un entretien diffusé mercredi à la chaîne de télévision russe Rossia 24, le dirigeant syrien avait jugé que les intérêts de la France ne devaient pas être "de semer le chaos au Proche-Orient et dans l’ensemble du monde arabe".