La France a « beaucoup de choses à apporter » au Maroc en termes de développement durable (vice-président du MEDEF)
"La France est bien présente au Maroc en termes d’investissements et de flux commerciaux et a beaucoup de choses à lui apporter en matière de développement urbain et durable, d’énergies renouvelables, de bâtiment ou de mobilité", a déclaré M. Le Saché, lors d’une rencontre lundi à Rabat entre une délégation d’opérateurs français et le président de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Abdessamad Sekkal.
MEDEF International organise une mission d’entreprises au Maroc sur le thème de l’innovation et du développement urbain destinée à s’informer des opportunités d’affaires dans les secteurs du développement urbain.
"Près de quarante entreprises françaises sont présentes lors de cette rencontre pour promouvoir au Maroc la thématique essentielle de la ville durable", a affirmé M. Le Saché, relevant que la moitié de ces entreprises ne sont pas encore implantées au Maroc et seront intéressées d’y investir avec beaucoup d’ambition.
Le vice-président et porte-parole du MEDEF a également expliqué que la compétitivité et la concurrence ne “lui font pas peur”, puisqu’elles permettent au Maroc de diversifier ses partenaires économiques et à la France d’évaluer sa valeur ajoutée.
De son côté, M. Sekkal s’est félicité des relations fructueuses et historiques entre les deux pays, soulignant que la méditerranée ne doit pas constituer une rupture, mais plutôt une zone d’échange entre les deux rives.
M. Sekkal a par ailleurs présenté un aperçu sur la région de Rabat-Salé-Kénitra en tant que deuxième région la plus dynamique du Royaume possédant un important potentiel de développement et de grands avantages concurrentiels, donnant exemple par la ville de Kénitra où est implanté le site de production de véhicules PSA.
Il a également mis en exergue la position géographique avantageuse de la région, à proximité des pôles stratégiques tels que Tanger-Tétouan ou Fès-Meknès.
Créé en 1989, MEDEF International a pour mission de représenter le patronat français dans le monde, au niveau bilatéral et de renforcer les positions des entreprises françaises à l’international, par des actions collectives principalement dans les pays émergents et en développement.