La fabuleuse fortune d’Anne Sinclair à l’aide de Strauss-Kahn

L’épouse de Dominique Strauss-Kahn Anne Sinclair, ancienne journaliste vedette de la télévision française, dispose d’une fortune familiale presque sans limites pour venir en aide à un époux à qui elle a toujours manifesté un soutien sans faille.

Star de TF1 dans les années 1980 et 1990 avec l’émission dominicale "Sept sur Sept", cette femme quasi-inconnue outre-Atlantique fascine soudainement les médias américains, qui l’ont remarquée jeudi dans un tribunal de New-York où l’ancien patron du FMI, accusé d’agression sexuelle et de tentative de viol, a obtenu une remise en liberté surveillée.

Elle ne s’est pas arrêtée pour faire de déclarations lorsqu’elle est sortie de l’audience le visage fermé, avec à son bras la fille, étudiante à l’université Columbia de New York, de son mari.

Leur présence dans le public avait permis à l’avocat américain de Dominique Strauss-Kahn de parler, en se tournant vers elle, d’un "mari aimant" ("loving husband") pour demander au juge sa liberté. Le couple s’est formé en 1989.

Des mots sur le blog d’Anne Sinclair, à propos du récent mariage princier en Grande-Bretagne, ont retenu l’attention du plus célèbre quotidien américain, le New York Times, qui lui consacre un long portrait dans son édition de samedi.

"Nous étions comme les enfants qui, avant de s’endormir veulent un conte, une histoire de princesse et de rêve, parce que la réalité de la vie revient bien assez vite", écrivait-elle le 30 avril.

Le réveil a été plus que brutal le 14 mai pour celle que les médias voyaient déjà comme la future "première dame" de France.

Ce samedi, elle était à Paris chez des amis pour fêter l’anniversaire du chanteur et acteur Patrick Bruel lorsque, selon Le Monde, Dominique Strauss-Kahn l’appellait de l’aéroport de New York pour évoquer un "problème grave".

Une fois l’arrestation de son mari annoncée, Anne Sinclair a diffusé ce qui reste comme sa seule déclaration à ce jour.

"Je ne crois pas une seule seconde aux accusations qui sont portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit établie. J’appelle chacun à la décence et à la retenue", pouvait-on lire.

UNE FORTUNE IMMENSE

Vendredi, elle a pu retrouver à New York son mari après son assignation à résidence dans un immeuble de Broadway, à deux pas de Wall Street. Dans son communiqué annonçant sa démission du FMI, Dominique Strauss-Kahn avait écrit : "Je pense en ce moment tout d’abord à ma femme, que j’aime plus que tout".

En 2008, déjà quand Dominique Strauss-Kahn se voyait déjà menacé de perdre son poste au FMI du fait d’une enquête sur sa brève liaison avec une économiste hongroise de l’organisation, Anne Sinclair avait volé à son secours en banalisant l’épisode sur son blog.

"Pour ma part, cette aventure d’un soir est désormais derrière nous. Nous avons tourné la page. Nous nous aimons comme au premier jour", écrivait-elle.

Elle n’ignore rien de la réputation de séducteur invétéré son mari mais a toujours fait bonne figure, s’en disant même à l’occasion "plutôt fière".

Son attachement a d’autant plus de prix pour Dominique Strauss-Kahn que sa nouvelle condition de suspect très surveillé a un coût très lourd.

Il faudra payer 200.000 dollars par mois pour la surveillance vidéo et le garde armé devant sa porte, ainsi que la location d’un logement dans une des villes les plus chères du monde, en plus de la caution d’un million de dollars et du dépôt de garantie de cinq millions de dollars déjà acquittées.

Le combat judiciaire qui s’annonce aura aussi un prix, entre les honoraires de deux avocats connus et les frais énormes que risquent d’occasionner le recours à des détectives privés.

La question d’un dédommagement de la plaignante de l’hôtel Sofitel de Manhattan, où se sont produits les faits incriminés, pourrait se poser plus tard.

Petite-fille de Paul Rosenberg, un des marchands d’art français les plus renommés du XXe siècle, Anne Sinclair dispose d’une fortune évaluée par les médias à plusieurs dizaines de millions d’euros. La vente de tableaux a pu rapporter, pour une seule pièce, plusieurs dizaines de millions de dollars.

Le couple possède, outre la maison de Washington achetée quatre millions de dollars en 2007 dans le quartier le plus chic de la capitale fédérale, un "riad" à Marrakech au Maroc évalué à plusieurs centaines de milliers d’euros, deux logements à Paris dont un sur la très huppée place des Vosges, d’une valeur probable de plusieurs millions d’euros.

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