Dans sa dernière de loi de finances, adoptée fin 2017, le gouvernement avait pronostiqué une hausse de l’activité de 1,7%, en hausse de 0,2 point par rapport à l’hypothèse initialement retenue par Bercy.
Selon l’Insee, l’accélération de l’activité en 2017 s’explique principalement par l’investissement: celui des entreprises a augmenté de 4,3%, après +3,4% en 2016, et celui des ménages a accéléré à +5,1% après +2,4% l’année d’avant.
Signe de cette bonne santé économique retrouvée: les exportations françaises ont nettement accéléré, enregistrant une hausse de 3,5% après +1,9% en 2016 — les importations ayant pour leur part augmenté au même rythme qu’en 2016 (+4,3% après +4,2%).
Le solde commercial français, dans ce contexte, a continué de peser sur l’activité, mais de manière moins marquée que l’année précédente, amputant la croissance de 0,4 point de PIB contre 0,8 point de PIB en 2016, précise l’Insee. Selon l’organisme public, cette tendance positive devrait se poursuivre en 2018: il prévoit une croissance de 0,5% puis de 0,4% aux premier et deuxième trimestres, grâce notamment à la bonne tenue des exportations.
Le taux de chômage, un des points noirs de l’économie française, devrait dans ce contexte légèrement reculer, pour atteindre à la mi-2018 9,4% de la population active, contre 9,7% aujourd’hui.
Atlasinfo avec afp