Le Sommet a décidé de faire application de l’Article 45 du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, à savoir l’imposition de sanctions qui comprennent notamment la suspension de la Côte d’Ivoire jusqu’à nouvel ordre, de toutes les instances de décision de la CEDEAO.
Après avoir entendu le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire et procédé à une analyse approfondie de la situation dans le pays, la Conférence a exprimé sa "vive préoccupation face aux menaces qu’elle fait peser sur le processus de paix et de sortie de crise en Côte d’Ivoire", ajoute le texte.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont, en outre, lancé un appel pressant à tous les Ivoiriens, autorités politiques et administratives à tous les niveaux, de respecter les droits et l’intégrité des Ivoiriens, des autres ressortissants des Etats membres de la CEDEAO et de tous les étrangers sur le territoire de la Côte d’Ivoire et de garantir leur sécurité.
Etaient présents à ce sommet les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Ghana, du Liberia, du Mali, du Nigeria, du Sénégal et du Togo, ainsi que des représentants du Bénin, du Cap vert, de la Gambie et du Sierra Leone.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Young-Jin Choi, et le représentant du président de la commission de l’Union africaine (CUA), Mahamao Ouedraogo, ont également pris part à cette session en qualité d’observateurs.