La CEDEAO et le Burkina Faso sont parvenus à un consensus sur la durée de la période de transition (Embalo)
M. Embalo, en séjour dimanche et lundi dans la capitale burkinabè, a déclaré que la délégation de la CEDEAO a eu de très bonnes discussions avec les autorités burkinabè.
« On a fait des évaluations sur la progression des engagements qui ont été prises depuis la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement », a-t-il affirmé, révélant que les autorités burkinabè ont fait part de leur vision et que le gouvernement de transition du pays a évoqué ce sur quoi il devrait focaliser.
« On a vu que c’est très important les délais et là on a eu un consensus sur le délai de 24 mois à partir du 1er juillet 2022 jusqu’au 1er juillet 2024 », a souligné M. Embalo, accompagné du Médiateur de l’organisation ouest-africaine pour le Burkina Faso, Mahamadou Issoufou et du président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray.
« Les axes que nous pensons plus importants sur lesquels le gouvernement de transition doit focaliser sont les défis sécuritaire, les questions humanitaires, le retour à l’ordre constitutionnel, la mobilisation des ressources, la mise en place des mécanismes de suivi et d’évaluation », a poursuivi le président de la CEDEAO.
La CEDEAO a salué les efforts des autorités burkinabè dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Je pense que nous devons tous nous mobiliser à côté du gouvernement. Le Burkina Faso est un pays membre fondateur de la CEDEAO, malgré cette situation nous devons l’accompagner et se mobiliser derrière le gouvernement de transition », a dit M. Embalo.
Depuis 2015, à l’instar de ses voisins nigérien et malien, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences, attribuées à des mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait des milliers de morts et près de deux millions de déplacés.