Lors d’une rencontre tenue pour la présentation du rapport de la BM sur la complémentarité économique dans la région MENA, M. Chauffour a précisé que le Maroc doit consentir davantage d’efforts pour la maîtrise des équilibres des finances publiques au cours de cette conjoncture "assez difficile" pour l’économie marocaine.
L’aggravation du déficit au cours du 1er trimestre 2013 augure de l’effondrement des équilibres financiers du gouvernement Benkirane. Le déficit budgétaire a dépassé les 21,2 MMDH, contre 11,6 MMDH durant la même période de l’année écoulée, en raison de la baisse des recettes de l’Etat, notamment fiscales. Pour l’économiste Najib Akesbi, cette situation risque de provoquer "la faillite de l’Etat".