L’Onu met en cause armée congolaise et rebelles au Nord-Kivu

Les soldats des FARDC, l’armée du gouvernement de Kinshasa, et les rebelles congolais du M23 ont commis des violations des droits de l’homme lors des récents combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), selon la Monusco, la force des Nations unies dans la région.

"Les enquêtes préliminaires de la Monusco indiquent que plusieurs violations des droits de l’homme, y compris des viols et des pillages, ont été commises par les FARDC dans la ville de Minova", a déclaré vendredi à New York Eduardo del Buey, porte-parole de l’Onu.

"La Monusco ne peut cependant confirmer le chiffre avancé de 72 viols et poursuit ses investigations sur le terrain", a-t-il ajouté.

"Elle peut confirmer plusieurs violations graves des droits de l’homme, dont des meurtres de civils et des pillages, commises par le M23 à Goma", la capitale du Nord-Kivu, a poursuivi le porte-parole.

Les forces gouvernementales congolaises ont repris lundi le contrôle de Goma après le retrait des rebelles, qui s’étaient emparés de la ville le 20 novembre, bénéficiant alors d’un "soutien direct" de l’armée rwandaise, selon les experts de l’Onu.

Le responsable des opérations de maintien de la paix de l’Onu, Hervé Ladsous, a rendu compte vendredi au Conseil de sécurité des opérations des casques bleus sur le terrain.

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