S’exprimant devant les membres de la "Commission théologique internationale" de l’église catholique, réunie en séance plénière, le pape n’a pas parlé seulement au nom du christianisme, mais a aussi inclus l’islam et le judaïsme.
Il a dénoncé "un préjugé faisant des religions monothéistes des porteurs naturels de violence, du fait même qu’elles affirment l’existence d’une vérité universelle".
"Les violences accomplies au long des siècles au nom de Dieu ne sont donc pas attribuables au monothéisme, mais à des causes historiques, aux erreurs humaines principalement. C’est, au contraire, l’oubli de Dieu qui plonge la société dans un relativisme générateur naturel de violence", a estimé le chef de l’église catholique.
Lors de son voyage au Liban en septembre, le pape avait lancé un appel à une lutte commune du christianisme, de l’islam et du judaïsme contre un fondamentalisme violent qui, selon lui, trahit leurs valeurs fondamentales.