L’initiative marocaine d’autonomie est l’unique solution pour le règlement du conflit du Sahara (Fassi Fihri)
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taïb Fassi Fihri, a affirmé que l’initiative marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud constitue l’unique solution pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara.
Cette proposition, a-t-il expliqué, constitue «la meilleure réponse démocratique», et fournit toutes les garanties politiques, économiques, sécuritaires et culturelles, soulignant la capacité du Maroc à mettre en oeuvre cette initiative, surtout que le Royaume est à la veille de l’entame de l’expérience de la régionalisation avancée.
Il a relevé que cette initiative, élaborée en concertation avec les chioukhs des tribus sahraouies et les forces politiques, a été favorablement accueillie par le Conseil de sécurité, en raison de sa conformité avec la légalité internationale, ainsi qu’avec les appels du Conseil, de l’Assemblée générale de l’ONU et d’autres organisations, à trouver une autre solution à ce conflit, outre que celle de l’option du référendum considéré comme étant obsolète.
Il a fait remarquer que l’Algérie et le polisario optent pour le statut-quo et cherchent à créer la brouille autour de la position marocaine à travers un plan tendancieux visant à instrumentaliser la question des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, comme en témoigne la compagne médiatique orchestrée par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume sur l’opération de démantèlement du camp Gdim Izik à Laâyoune.
M. Fassi Fihri a relevé que le polisario et l’Algérie ont intérêt à maintenir le statut-quo, soutenant que cette connivence sert aussi l’organisation terroriste d’Al Qaida au Maghreb islamique, qui profite aussi de la situation qui prévaut actuellement dans la région.
Le ministre a réitéré l’appel au respect du droit des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf à la libre circulation et à la liberté d’exprimer leurs opinions, exhortant par la même occasion Alger à «s’orienter vers l’avenir».