"Je suis donc affreusement choquée d’apprendre que les serrures de mes coffres ont été forcées et les chambres de mes salariés fouillées", ajoute-t-elle.
Les policiers agissaient dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, qui instruit un supplément d’information sur un éventuel abus de faiblesse dont serait victime Liliane Bettencourt de la part de l’artiste Jean-François Banier. Ils ont perquisitionné pendant de longues heures l’hôtel particulier de l’héritière de L’Oréal, à Neuilly-sur-Seine. L’opération s’est achevée vers 17 heures.
"Je suis outrée et choquée, blessée et triste de voir ma vie privée étalée et violée de nouveau", a dit Liliane Bettencourt. L’héritière de L’Oréal s’en prend en particulier à la juge Prévost-Desprez et à sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt, à l’origine de la procédure pour abus de faiblesse.
"La façon dont ma fille s’acharne et dont cette juge se comporte prouve qu’elles considèrent toutes deux que je suis assez vaillante pour subir leurs humiliations et leurs attaques", estime-t-elle.