De la sorte, dès que des partenaires fiables auront été trouvés dans ces pays, l’Union européenne pourra investir dans l’accueil dans un "village fermé" offrant de bonnes conditions de vie, a-t-il poursuivi, évoquant l’approvisionnement en eau, en nourriture, en vêtements, en soins de santé et en éducation pour les enfants.
Le commissaire allemand pense notamment à des gouvernements ou des représentants régionaux dans des pays tels que la Libye ou la Tunisie.
Le grand argentier européen compte "libérer ce qui peut l’être" dans les budgets européens de 2018, 2019 et 2020 pour financer de tels accords, le cas échéant avec des montants supplémentaires des États membres. Il renvoie à l’accord avec la Turquie, dans lequel l’UE et les gouvernements européens ont investi ces dernières années trois milliards d’euros pour l’accueil des réfugiés. M. Oettinger envisage dès lors trois milliards d’euros nouveaux.
Récemment, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, avait lui-même évoqué la nécessité d’investir six milliards d’euros dans de tels accords avec des pays africains.