L’Espagne et la France présentent un front uni sur la sécurité intérieure

Les ministres de l’Intérieur français et espagnol ont voulu souligner vendredi à Madrid leur «étroite collaboration» dans la lutte contre «le terrorisme» du groupe armé basque ETA, «le terrorisme jihadiste» et contre le trafic de drogue. «Dans la lutte contre le terrorisme de l’ETA, l’agenda du gouvernement espagnol est le même que l’agenda français», a déclaré en espagnol le ministre français Manuel Valls, lors d’une conférence de presse clôturant la quatrième réunion organisée entre les deux pays sur la sécurité intérieure. Le groupe basque, rendu responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de lutte armée pour l’indépendance du Pays basque et de la Navarre, a annoncé le 20 octobre 2011 mettre fin définitivement à la violence. «Nous considérons avec nos amis espagnols qu’il faut que cette organisation terroriste mette fin à toutes ses activités, livre toutes les armes et annonce son auto-dissolution», a dit Manuel Valls, rappelant la position commune des deux pays qui refusent toute négociation. «Nous considérons que ces activités représentent un danger pour l’État de droit», a-t-il ajouté. Très affaiblie par des coups de filet à répétition, l’ETA ne compterait plus que quelques dizaines de membres en liberté, selon les experts.

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