"La présence militaire britannique dans la ville de Benghazi, sous contrô le des rebelles, contribuera à prolonger les combats", a dit Al-Obeidi dans un entretien à la BBC.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a annoncé mardi que son pays va dépêcher des conseillers militaires à Benghazi pour aider le conseil national de transition (opposition).
Selon le responsable britannique, l’initiative est conforme à la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Libye, qui appelle à la protection des civils dans ce pays.
Selon les médias, l’initiative s’inscrit dans le cadre d’un plan élaboré conjointement avec la France. Ainsi, chacun des deux pays devra envoyer 10 officiers, toujours selon les médias.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie libyenne a proposé la mise en place d’un cessez-le-feu suivi d’une période de transition de six mois pour préparer des élections sous la supervision des Nations-Unies.
Un cessez-le-feu réel ouvrira la voie à un dialogue entre tous les Libyens sur la démocratie, la réforme politique, la constitution et les élections, a dit Al-Obeidi, qui a laissé entendre que toutes les questions, y compris l’avenir du dirigeant libyen le colonel Mouammar kadhafi, seront débattues.