L’économie marocaine réalise de bons résultats au troisième trimestre 2011

L’économie marocaine a continué à afficher de bons résultats au troisième trimestre 2011, avec une croissance légèrement moins soutenue qu’aux trimestres précédents "mais dépassant ses voisins européens au nord", indique le cabinet d’intelligence économique Oxford Business Group (OBG).

Le Fonds Monétaire International (FMI) a prévu une poursuite de l’expansion économique du Maroc en 2012, avec un taux de croissance du PIB qui pourrait atteindre 6 pc à moyen terme, rappelle le groupe, notant que le Parti de la Justice et du Développement (PJD), qui conduit le nouveau gouvernement vise une croissance de 7 %.

Le gouvernement va devoir tenter de réduire le coût des subventions et le déficit budgétaire tout en maintenant la croissance en dépit des problèmes économiques que rencontre l’Union européenne, le plus important partenaire commercial du Maroc, indique le think-tank.

Citant des chiffres du Haut commissariat au plan (HCP), OBG indique que le Maroc a réalisé un taux de croissance de 4,1 % au troisième trimestre de 2011, accusant une légère baisse par rapport au premier et deuxième trimestres avec des taux de croissance respectifs de 4,9¨% et de 4,2 %.

Cette baisse reflète le ralentissement des activités non agricoles qui, d’après les estimations du HCP seraient passées de 4,7 % au premier trimestre à 4,2 % aux deux trimestres suivants, particulièrement dans les secteurs miniers et touristiques, poursuit la source, soulignant que le FMI prévoit un taux de croissance du PIB de 4,5 à 5 % en 2011, soit l’un des taux les plus élevés de la région.

Ces bons résultats ont été en partie rendus possibles par d’abondantes précipitations qui ont stimulé la saison agricole 2010-2011, observe OBG, ajoutant que le ministère des finances table lui aussi sur une croissance globale de l’ordre de 5 % pour 2011.

La croissance dépendra de la quantité et de la répartition des pluies au début 2012, concède le groupe, qui souligne qu’enrayer le problème du déficit budgétaire demeure une des priorités du nouveau gouvernement du Maroc.

Et le groupe de conclure qu’au vu de son ambitieux programme de réformes structurelles, le Maroc est bien parti pour traverser 2012 sans encombre, poursuivant la croissance enregistrée en 2011 tout en évitant la menace du ralentissement économique européen.

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