Il s’agit d’un fait sans précédant à Alep depuis le début des combats dans la ville il y a plus d’un mois, affirment des insurgés et des habitants.
Certains tracts largués samedi soir avaient la forme d’un laissez-passer officiel pour les partisans des rebelles désireux de se rendre.
"Le porteur de ce laissez-passer est autorisé à franchir les barrages de sécurité pour se rendre. Le porteur de ce laissez-passer sera bien traité et retrouvera sa famille après vérifications", assure le texte.
D’autres tracts plus classiques, imprimés sur du papier rose ou blanc, visaient à dissuader les insurgés de poursuivre le combat. "Votre dernière chance de rester en vie est de déposer les armes parce que vous ne pouvez rien faire contre l’armée syrienne". "Ne manquez pas cette chance, retournez auprès de votre famille et cessez d’alimenter la haine autour de vous", indiquent des tracts, entre autres répliques.
"Honorables citoyens, n’ouvrez pas vos maisons aux gangs terroristes armés et ne les aidez pas à tuer le peuple de votre pays", exhortait un autre tract.
Deux heures après avoir largué les tracts, les hélicoptères sont revenus pour ouvrir le feu sur plusieurs quartiers au centre de cette ville, poumon économique du pays, dont le sort est perçu comme crucial pour l’issue du conflit.
Après un mois de combats, les rebelles contrô lent toujours de nombreux quartiers d’Alep, mais restent sous le feu des chars, des raids aériens et des tireurs embusqués.