En mars 2021, la troisième économie de la zone euro avait affiché un excédent commercial de 5,19 milliards d’euros. Si les exportations ont grimpé en mars de 22,9% sur un an, la progression des importations a été nettement plus prononcée, avec un bond de 38,8%.
« Les achats de gaz naturel et de pétrole brut contribuent pour 11,4 points de pourcentage à la forte hausse des importations italiennes sur un an », commente l’ISTAT.
Les marchés qui ont le plus contribué à la hausse des exportations sur un an sont les États-Unis (+40%), la France (+21%), l’Allemagne (+14,8%) et la Suisse (+32,2 %).
À l’inverse, les ventes à la Russie ont chuté de 50,9%, sous l’effet de la guerre en Ukraine. L’Italie était le deuxième partenaire commercial européen de la Russie, derrière l’Allemagne.
Le déficit énergétique de l’Italie s’est considérablement accru, à 8,06 milliards d’euros contre 2,79 milliards un an auparavant, précise l’institut.
Parallèlement, le solde de la balance commerciale des produits non énergétiques a été également très élevé, atteignant 7,98 milliards d’euros, soit le même niveau qu’en mars 2021.
Parmi les secteurs qui ont le plus vu leurs exportations augmenter sur un an figurent les métaux de base et produits métalliques (+34,9%), les produits pharmaceutiques et botaniques (+37,6%), les substances et produits chimiques (+26,5%) et le matériel de transport, à l’exclusion des automobiles (+31,8%).
En 2021, l’Italie avait connu un excédent commercial annuel élevé à 50,4 milliards d’euros, mais il était en baisse par rapport aux 63,3 milliards enregistrés l’année précédente.