Selon la radio publique, ce mouvement de protestation vise la campagne législative tous azimuts du camp ultranationaliste, ciblant les médias jugés trop critiques envers le pouvoir, la Cour suprême et des ONG classées à gauche.
Les journalistes s’insurgent contre un projet de loi élaboré par des députés d’extrême droite destiné à aggraver de façon draconienne la législation sur la diffamation. Ce projet prévoit des amendes très lourdes à des médias attaqués en justice pour diffamation, même en l’absence de preuves que les plaignants ont subi des dommages réels du fait de la publication des textes incriminés.
Les journalistes se sont également élevés contre les pressions sur la chaîne privée 10, connue pour l’indépendance de ses programmes d’information. Elle est menacée de fermeture après qu’une commission parlementaire à majorité de droite eut refusé de renflouer ses dettes.
Le 13 novembre, l’extrême droite avait marqué un nouveau point en obtenant le feu vert du gouvernement à deux propositions de loi controversées ciblant le financement d’ONG israéliennes hostiles à l’occupation et à la colonisation des Territoires palestiniens.
Cependant, les deux lois ont été gelées, suite au tollé qu’elles ont provoqué en Israël et à l’étranger.