DSK, "un homme peu recommandable" par Europe1fr
"Je pense qu’encore une fois, les processus démocratiques font qu’on doit pouvoir entendre les différentes parties. Mais en aucune façon, cet épisode ne ressemble au Dominique Strauss-Kahn que l’on connaît", a-t-il poursuivi, précisant que "je pense qu’il y a besoin d’avoir un peu de distance et surtout d’entendre le point de vue personnel de DSK".
"Un homme peu recommandable"
Pour Bernard Debré, député UMP de Paris, DSK est "un homme peu recommandable". "C’est humilier la France que d’avoir un homme qui soit comme lui, qui se vautre dans le sexe et ça se sait depuis fort longtemps", a-t-il déclaré sur Europe 1, dimanche matin. "Il est totalement déconsidéré, déjà il se vautrait dans le bling-bling, on l’avait vu dans les journaux, maintenant il se vautre dans le sexe, c’est inacceptable", a-t-il ajouté.
"Bien sûr il y a la présomption d’innocence, mais bon quand même, vous croyez que la police serait venue le chercher dans l’avion d’Air France, un homme comme lui ? Je trouve cela misérable et humiliant pour notre pays", a-t-il estimé, ajoutant que la course à la présidence "est terminée".
"Ca va coûter cher à la classe politique française, il aura causé un tort énorme à la classe politique" :
"Il faut être extrêmement prudent"
"Les choses vont changer", a réagi dimanche sur Europe 1, Jacques Attali, président de PlaNet Finance. "La situation politique internationale va changer. Le Fonds monétaire international va devoir au moins avoir un directeur général intérimaire et je ne pense pas, sauf manipulation dans cette affaire, que DSK soit candidat à la présidentielle", a estimé l’ancien conseiller de François Mitterrand.
Pour Stéphane Le Foll, le porte-parole de François Hollande, "il faut être extrêmement prudent". "Il y a là un élément sur lequel il faut éviter des commentaires car on ne sait pas ce qu’il s’est passé", a-t-il déclaré samedi matin sur Europe 1. "Je n’écarte aucune hypothèse", a-t-il poursuivi, au sujet d’une éventuelle manipulation autour du président du FMI.
"Fin de ses velléités de candidature"
"Je ne peux que remarquer qu’il existe un faisceau de présomption assez grave pour que monsieur Strauss-Kahn ait été inculpé par la justice américaine", a déclaré, de son côté, la présidente du Front national, Marine Le Pen, dimanche matin sur Euope1. "Je ne peux que me féliciter de voir qu’aux Etats-Unis, la parole d’une simple femme de chambre, lorsqu’elle porte sur quelqu’un d’aussi important que le patron du FMI, est entendue et écoutée", a-t-elle ajouté. "La présomption d’innocence existe, monsieur Strauss-Kahn sera présenté à un juge cet après-midi. Mais je pense très honnêtement que son inculpation met fin, aujourd’hui, à ses velléités de candidature à la présidentielle, a-t-elle conclu.