"Il n’y a en Corse de place ni pour la violence, ni pour le racisme. Et je suis convaincu que c’est là la volonté de l’ensemble de ceux qui vivent en Corse", a déclaré le ministre lors d’un déplacement dans l’île, exprimant sa "réprobation la plus ferme" à l’égard des auteurs des actes antimusulmans, racistes et xénophobes "qui n’ont pas leur place dans cette île et qui ne correspondent pas à la culture de ce qu’est la Corse".
Tous les moyens sont mobilisés pour que les auteurs de ces actes soient identifiés et interpellés, a-t-il affirmé, faisant part également de sa solidarité avec les forces de sécurité prises à partie par des inconnus dans un quartier populaire, un incident qui a déclenché les violences du weekend dernier.
Par ailleurs, lors d’un discours à la préfecture de Corse, M. Cazeneuve a rappelé "l’unité de la République" et la "riche singularité" de la Corse, regrettant que "l’image de la Corse ait pu être ternie" par les récents incidents et souhaitant que l’île reste "une terre de fraternité et de respect".
Il a également annoncé que la sécurité sera renforcée "dans les tout prochains jours" dans le quartier des Jardins de l’Empereur, théâtre des incidents.
Deux hommes soupçonnés d’être impliqués dans les violences contre les forces de l’ordre ont été entendus par un juge, mais ils ne sont pas à ce stade directement reliés à l’agression de pompiers, a indiqué le parquet, ajoutant que les deux individus ont été déférés et mis en examen mardi dans la soirée, l’un placé en détention, l’autre sous contrôle judiciaire car "moins impliqué".