La passation de pouvoir aura lieu dimanche au palais de l’Elysée.
"Je suis pour la réussite de mon pays, je souhaite qu’Emmanuel Macron puisse réussir le mandat qui lui a été confié", a ajouté le président socialiste dans un aparté avec des journalistes, lors d’une visite du chantier de sa fondation La France s’engage, dans le sud de Paris.
Alors qu’on lui demandait dans quel état d’esprit il serait au moment de transmettre les clés de l’Elysée à son ex-ministre de l’Economie, M. Hollande a affirmé son intention de "tout faire pour que ce soit simple, clair et amical".
"Je ne passe pas le pouvoir à un opposant politique, c’est quand même plus simple", a-t-il fait valoir.
"Toutes les informations, y compris les plus sensibles, lui seront données pour qu’il puisse être directement en activité dès l’heure où je lui passerai mon mandat", a aussi assuré le chef de l’Etat sortant.
M. Hollande, qui compte prendre quelques jours de vacances en France après son départ de l’Elysée, n’a pas l’intention de tirer définitivement un trait sur la politique. Mais il reste encore évasif sur le fait de savoir s’il pourrait briguer de nouveaux mandats politiques.
"Il ne faut jamais dire jamais dans la vie. Ca dépend des situations", a-t-il tout juste indiqué.
A-t-il peur du vide après l’Elysée? "Prendre des décisions majeures pour le pays, c’est vraiment une responsabilité éminente, un honneur, ça donne une force intérieure qui fait qu’il peut y avoir un sentiment de vide quand on ne l’exerce plus, mais je lutte contre ce sentiment", a affirmé François Hollande, à trois jours de la fin de son quinquennat.