
Les conditions de la libération de cette famille de trois adultes et quatre enfants n’ont pas été rendues publiques et le chef de l’Etat comme Tanguy Moulin-Fournier, le père de famille, n’ont fait samedi matin qu’une déclaration à la presse axée sur l’émotion du retour en France.
"Je n’ai appris qu’hier la chaîne de solidarité en place pour notre libération", a déclaré Tanguy Moulin-Fournier. "C’est très beau que la France puisse se réunir de cette manière. C’est un grand moment d’être en France."
"Bienvenue ici chez vous en France. La vie c’est ce qu’il y a de plus fort, de plus beau. Et aujourd’hui c’est la vie qui a gagné", lui a dit François Hollande.
Le président a souligné que "les autorités françaises (avaient) fait leur devoir dans la discrétion". Il a "remercié aussi bien le Cameroun que le Nigeria", avec une "pensée particulière pour le président (camerounais Paul) Biya, qui a eu ces derniers jours un rôle important". François Hollande a salué le courage des ex-otages qui, "dans des conditions très difficiles", ont "fait face, "une famille rassemblée qui a attendu patiemment".
Les sept Français avaient été enlevés en février lors d’une excursion dans le nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria où, selon les autorités camerounaises, ils avaient été transférés par leurs ravisseurs.