Hillary Clinton dans l’océan Arctique pour examiner les effets du réchauffement

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La secrétaire d’Etat américaine doit s’embarquer samedi pour une croisière dans l’océan Arctique, où les grandes puissances jouent des coudes pour exploiter les vastes gisements d’hydrocarbures que le réchauffement climatique rend de plus en plus accessibles.

"Du point de vue stratégique et géopolitique, l’Arctique a une importance de plus en plus grande, dans la mesure où les Etats cherchent à faire valoir leurs droits et à étendre leur influence", a déclaré Hillary Clinton, s’adressant à la presse à Oslo. Elle devait ensuite gagner Tromso, ville de Norvège située au nord du cercle polaire, pour embarquer à bord d’un navire de recherches. "Nous voulons coopérer avec la Norvège et le Conseil arctique pour contribuer à la gestion de ses changements et pour définir les règles de l’accès à l’Arctique de façon à ce que les nouveaux développements soient économiquement et écologiquement responsables", a-t-elle ajouté.

Selon l’institut américain de veille géologique (USGS), l’Arctique recèle 13% des réserves pétrolières mondiales inexploitées et 30% des réserves de gaz naturel.

Bien que la banquise soit présente 300 jours par an, l’Américain Exxon Mobil et le Russe Rosneft collaborent au développement des gisements de la mer de Kara, au large de la Sibérie. Gazprom, autre compagnie russe, travaille en outre avec le Français Total et le Norvégien Statoil à l’exploitation du gisement de gaz Chtokman, en mer de Barents. Situé à un demi-millier de kilomètres des côtes russes, il est évalué à 4.000 milliards de mètres cubes.

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