Interrogé sur iTELE, alors que la France a ouvert une enquête contre le régime syrien pour "crimes contre l’humanité", l’avocat a répondu: "quand j’ai été partie civile contre Klaus Barbie, on m’avait demandé si je l’aurais défendu, j’avais dit non. A l’heure actuelle, dans le contexte, je le défendrais (Bachar al-Assad, ndlr) parce que nous avons besoin de lui".
"Nous avons besoin impérativement de l’aide de Bachar al-Assad sur le plan des renseignements, sur le plan des informations, sur le plan de la logistique et si on veut se débarrasser des nazis d’aujourd’hui, l’Etat islamique, on a besoin de lui", a poursuivi Me Collard.
"On n’arrivera pas à éradiquer l’Etat islamique si on n’a pas le soutien de Bachar al-Assad. Qu’après on s’occupe de lui… ", a-t-il poursuivi.
Relancé sur cette dernière phrase, Me Collard a déclaré: "mais vous me prenez pour un blaireau ou quoi? Je fais de la politique, je ne fais pas du scoutisme, (…) une fois qu’on a réglé le problème, on peut se poser la question de l’après Bachar al-Assad".