Le nouvel opérateur mobile, qui a promis de se lancer début 2012 avec des offres à prix cassé mais dont le calendrier exact reste secret, devra démarrer commercialement avant le 12 janvier, ajoute l’Arcep dans un communiqué.
Le feu vert du régulateur signifie que Free Mobile est désormais autorisé à s’appuyer sur l’accord d’itinérance qu’il a conclu avec France Télécom pour donner le coup d’envoi à sa mise en service sur l’ensemble du territoire.
Le patron et fondateur du groupe, Xavier Niel, qui garde le secret sur le contenu et même la date de lancement des offres Free Mobile, est sorti de son silence dans l’après-midi sur Twitter en écrivant: "La fusée est prête à décoller".
Une porte-parole d’Iliad n’a pas souhaité faire de commentaire.
Selon un consensus Reuters réalisé auprès de neuf analystes, Free est susceptible de dévoiler ces prochaines semaines un éventail d’offres dont les prix s’étaleraient entre 10 et 27 euros par mois, en moyenne 40% moins chères que les propositions les plus agressives de ses grands concurrents.
De vives pressions à la baisse s’exercent déjà depuis plusieurs mois sur la facture mobile des français, les opérateurs en place ayant multiplié les offensives commerciales pour couper l’herbe sous le pied du nouvel entrant.
Ils ont tous lancé des offres combinant fixe et mobile -baptisées "quadruple play" – et des forfaits téléphoniques "low cost" pour conquérir des clients et les verrouiller dans des contrats de longue durée avant que l’arrivée du challenger.